Deux journaux indépendants
Aucune démocratie ne peut survivre sans liberté de la presse. On critique souvent à juste titre les pays où sévissent censures, pressions et meurtres de journalistes trop curieux. Qu’en est-il chez nous ? En théorie nous jouissons d’une presse diverse et d’une grande liberté d’expression. Or, la réalité sensible est plus nuancée, en effet, à qui appartiennent les journaux ? Quelques grands groupes financiers et généralement partisans possèdent une écrasante majorité de la presse française. Les Murdoch ne sont pas tous étrangers… De plus, toujours en quête de subsides, les journaux subissent la pression des annonceurs publicitaires. Il reste des titres indépendants et honnêtes comme Le Canard Enchaîné, mais d’autres sont parfois partisans : c’est le cas de l’Humanité encore liée à la ligne, pour le moins zigzagante, du PC. Et que dire de Charlie-Hebdo animé par des « faussaires » notoires comme P. Val ? Il faut donc bien chercher pour trouver des titres dignes d’intérêt. J’en citerai ici deux.
BASTILLE, REPUBLIQUE, NATIONS (pour la vraie gauche)
Son animateur principal, Pierre Lévy, est un journaliste professionnel. Il vient de l’Humanité et pilote ce journal depuis des années. C’est un journal indispensable car c’est le seul titre spécialisé dans l’analyse de l’Europe des traités. Loin de la feuille de choux sectaire, BRN est une mine d’informations pour tous les patriotes qui ne se résignent pas à vivre sous la tyrannie des bureaucrates bruxellois et des lobby libéraux. Chaque mois ce journal excellemment mis en page est une source précieuse d’informations de haute qualité. Par exemple, à chaque élection dans l’un des pays de l’UE, le journal produit une analyse des résultats avec concision et sérieux. Où trouve-t-on cela ? Nulle part. SITE.
L’ECHELLE des VALEURS (pour la vraie droite)
Venant des antipodes de l’Humanité, Alain Chevalérias, lui aussi professionnel de la presse, dirige avec brillo l’Echelles des valeurs, autre titre rigoureusement indépendant. Plus généraliste que BRN qui reste centré sur l’Europe, l’EdV n’en demeure pas moins un titre qui aligne à chaque numéro de nombreuses informations que l’on ne saurait négliger. Par exemple le n°105 détaille les faits et méfaits de la multinationale Glencore de sinistre réputation. Politique nationale, internationale, civilisation… l’EdV suit une ligne éditoriale clairement à droite mais nullement fermée sur la réalité, bien au contraire. On appréciera sa totale indépendance vis-à-vis de la droite de gouvernement, engeance aussi mondialiste que peu patriotique. De même, qu’on se rassure, l’EdV n’est pas non plus un tract d’organisation d’extrême-droite. A. Chevalérias travaille aussi à ce SITE.
Date de dernière mise à jour : 02/07/2021