S'ex...hiber...
Témoignage visible de notre animalité passée et présente la pilosité a toujours été une affaire hautement politique dans le sens où sa gestion a un rapport direct avec le pouvoir de l’individu et sur les individus.
le poil a été un symbole de la main mise des dogmes sur les corps
Les religions passées et présentes ont toujours eut un avis et une pratique des poils : virilité confirmée avec une pilosité masculine encouragée (certains moines), féminité voilée (moniales, musulmanes visibles…), le poil a été un symbole de plus de la main mise des dogmes sur les corps (classes sociales et coiffures...). Facilement gérable la pilosité n’a jamais échappé aux religions… et encore moins à la métasexualité !
Quand les religions ont commencé a reculé dans la société les individus et les marchands ont investi le terrain de la pilosité. Ainsi la métasexualité s’est-elle nourri de la question de « que faire de ses poils ? ».
L’absence de pilosité des actrices X est connue. La généralisation de l’épilation dite "intime" chez les urbaines de tous les pays a été le signe que c’était un code pornographique et non autre chose qui influençait les Femmes.
le poil court a été symbole de modernité
Même topo chez les Hommes dont la pornographie a ordonné la même élimination. Virilité n’était plus automatiquement synonyme de pilosité. Quel est le message ? Peut-être que dans les années 50-60, années de décollage de la métasexualité, le poil court a été symbole de modernité. Plus tard a-t-il été associé à une certaine hygiène, une autre notion liée à la porn cultur.
Aujourd’hui c’est donc systématiquement le X et ses déclinaisons grand public qui donnent le ton de ce que les individus libres et rationnels doivent faire de leurs poils… surtout si cela alimente un business de plus !
En résumé : quand on se demande à quoi doit ressembler l’intérieur de notre culotte on se réfère davantage à la culture pornographique (métasexualité) qu’aux modèles religieux dépassés...
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