Métasexualité : idée selon laquelle les thèmes sexuels ont remplacé les fonctions religieuses.
La métasexualité a-t-elle un clergé ?
Si la métasexualité est le successeur des monothéismes où et qui est le clergé ? Sont-ce les sexologues ?
Toute religion a son clergé : hiérarchisé chez les Catholiques ou plus auto-organisé ailleurs il a la même tâche : encadrer les fidèles ou tout au moins cadrer la foi, conseiller les ouailles… Si la métasexualité est le successeur des monothéismes où et qui est le clergé ?
les mille-et-un(e)s personnalités qui sont autant de « guides »
pour les adeptes de la porn cultur.
Sont-ce les sexologues ? Pour les gens convaincus d’avoir un problème physique avec le sexe oui, pour les autres il y a les « thérapeutes de couples » mais surtout les mille-et-un(e)s personnalités qui sont autant de « guides » pour les adeptes de la porn cultur. Actrices-acteurs X peut-être mais surtout conseillers autoproclamés ou même chroniqueurs dans les médias de masse… Les experts et modèles en la matière de sexe rêvé sont légion. Il y a même jusqu’à de parfaits inconnus qui, via des JOI (pour Jerk Off Instruction, instructions pour se masturber) expliquent en « tête à tête » comment prendre du plaisir. Est-on si loin du rôle d’un prêtre dans une confession ? Il explique au fidèle comment agir dans le chemin de Dieu…
Si la métasexualité est assimilable à un protestantisme rhizomique alors il est logique que le clergé soit constitué de multiples pasteurs auto-proclamés qui interprètent chacun à leur façon le culte.
Les sexologues et thérapeutes diplômés seraient la version « catholique » (hiérarchisée, contrôlée…) et les autres seraient des « protestants évangéliques » moins portés sur la théorie et davantage sur l’émotion et la démonstration.
Cette fonction cléricale pose question vis-à-vis des hardeurs-hardeuses… Ne sont-ce pas plutôt des « saints » ? C’est à dire des sources d’imitation aux performances incroyables ?