P. Devedjian, une victime de plus du virus !
Les épidémies du passé n’ont jamais autant touché les puissants et les élites. En effet dans le passé la Peste ou le Choléra voyageaient par les circuits commerciaux et tuaient d’abord les commerçants puis les habitants lambdas. Actuellement le covid-19 a d’abord suivi les circuits de la mondialisation et donc tapé assez vite les dirigeants en contact -physique- avec le reste du monde. Par exemple le prince Charles comme B. Johnson ont été testés positifs. En France c’est même une vingtaine de députés (soit 5 % du total) qui ont été atteins.
une vingtaine de députés ont été touchés !
Cela explique peut-être le virage des gouvernants sur cette maladie. Car avant que certains d’entre eux ne soient particulièrement touchés la réaction des pouvoirs publics étaient plutôt tiède. Pourquoi ?
Cette impréparation résulte des expériences précédentes
Cette impression d’impréparation résulte surtout des expériences précédentes : en effet ni le SRAS (2002), ni la grippe A H1N1 (2009) n’ont été des maladies particulièrement graves. Bien moins que la canicule de 2003 elles n’ont eu une mortalité élevée. Donc avec le nouveau coronavirus « chinois » la mécanique aurait largement put être la même, et, dans une certaine proportion c’est le cas : la grande majorité des personnes décédées de ce virus sont des gens déjà très vulnérables en temps normal (très âgés, souvent fumeurs, malades...). C’est plutôt l’engorgement des hôpitaux qui a poussé les États à agir pour tenter de freiner la dynamique du virus. Et les retournements ont été espacés selon le degrés de chaos dans les services hospitaliers : l’Italie a été en tête suivie par la France et l’Espagne… Ailleurs comme en Corée du Sud ou en Allemagne le dépistage massif des malades semble avoir été plus efficace car plus précoce. Ces pays disposent aussi de bien plus de lits d'hôpitaux (pour le même nombre de gens).
En Corée du Sud ou en Allemagne le dépistage massif
des malades est plus efficace car précoce
Nos sociétés dites développées fabriquent du bien être et donc de l’espérance de vie, mais passé environ 60 ans, l’espérance de vie n’est plus « en bonne santé », la médecine permet de faire survivre dans des conditions variables des gens qui seraient morts dans les pays pauvres. Donc quand une maladie moyennement féroce débarque elle a un réservoir de victimes colossale ! La France compte par exemple plus de 20 millions de gens de plus de 65 ans. Donc avec des dizaines de milliers de cas on est encore loin de la totalité des gens susceptibles d’être touchés… La situation dans les Ehpad est révélatrice de la vulnérabilité de la France où pas moins de 400 000 personnes dépendantes sont aujourd’hui dans l’œil du cyclone.
La situation dans les Ehpad est révélatrice de la vulnérabilité
Ce virus de passage est donc une sorte de mise à jour pour nos sociétés, après coup il faudra :
- Financer durablement « quoi qu’il en coûte » les hôpitaux, seules structures à même de limiter les dégâts. Et plus encore la recherche car d'autres virus assurément plus féroces vont émerger, c'est certain.
- Considérer le vieillissement de la population comme un phénomène massif et durable.
- Relocaliser les activités vitales pour le pays (énergie, alimentation, produits pharmaceutiques).
Le libre-échange accélère les choses : à la fois la diffusion des virus comme la coopération pour le combattre, mais comme toute chose il faut le réguler.
la Chine se dépollue enfin !
La surpopulation de Paris est aussi une source de le catastrophe
Le ralentissement général de l’économie montre aussi que la pollution est un véritable problème et a aggravé la situation en région parisienne où les poumons de toute la population sont agressés en permanence par les pollutions.
La surpopulation de Paris est aussi une source de cette catastrophe sanitaire. Et que dire de la non discipline des populations flottantes ? Là aussi le virus n'est-il pas une mise à jour de notre société ? Dura lex dit-on...