Sarkozy, est sans doute déjà fini.
Malgré une agitation sécuritaire d’une rare médiocrité un sondage précise que 62 % des gens interrogés ne souhaitent pas que le président sortant se représente (sondage du 26 août 2010). Difficile d’imaginer comment l’agité de l’Elysée va pouvoir remonter la pente alors même que dans son propre camp on prépare déjà « la France d’après » : le silence de Fillon et les déclarations provocatrices des vieux barons RPR font désordre alors que les ministres d’ouverture sont muets et laissent la bande de lèche culs habituels faire le sale boulot.
Depuis 2007, les cocus du sarkozisme ont largement eu le temps de se compter : avec Nicolas le « super flic » de TF1 la France compte moins de forces de l’ordre (moins 3 000 postes pour l’an prochain), moins de profs mais plus de chômeurs et plus de délinquants. Normal ? Les journées de grève se multiplient avec des succès qui inquiètent TF1...
Plus grave encore pour le chef de la droite ses niches électorales se vident : artisans et agriculteurs lui tournent le dos tandis que les Catholiques décrochent suite à l’application tardive et indistincte d’expulsions d’étrangers. Avec les traités européens que Sarkozy a toujours soutenu comment contrôler ses frontières ?
Et que dire des « niches » fiscales que la droite va devoir réduire ? Encore des clients mécontents.
En 2012, et d’ici là à chaque élection partielle, la droite va perdre lamentablement sur fond d’abstention massive des Français conservateurs… Une situation qui avait fait la fortune de la « gauche plurielle » en 1997. Et alors ?
Quand Sarkozy sortira de l’Elysée pour entrer dans les poubelles de l’Histoire rien ne sera réglé car les profiteurs de l’argent public resteront à peu près les mêmes. Strauss Kahn est un candidat parfait pour les réseaux qui ont déjà installé Sarkozy au pouvoir : multinationales, réseaux sionistes, grandes fortunes corruptrices voient déjà dans le chef du FMI (une institution libérale au service des USA) un candidat de rêve pour la France. Comme la dynastie Sarkozy il est lié aux trusts comme celui du scandale des vaccins contre la gripette H1N1.
Les inégalités et les « réformes » anti-sociales sont donc à l’abri. C’est de cela qu’il faut parler et non de l’agonie politique d’un Rastignac de pacotille.
Ainsi, par exemple, la directive européenne Bolkenstein est-elle en train de ruiner les crèches municipales et publiques dans l’indifférence générale.
En effet, elle tend à interdire les subventions locales à la petite enfance pour garantir une « concurrence libre et non faussée ». Le but ? toujours le même : développer des garderies privées coûteuses qui serviront les riches, ruineront les classes moyennes et laisseront les classes populaires sans services, donc dans leur médiocrité et leur ignorance. Une arnaque de plus qui prospérera dans l’Europe du libre-échange… Est-il nécessaire de rappeler que Strauss Kahn fut un chaud partisan de la « constitution européenne » en 2005 ?