Hollande, l’autre pays du chômage

Hollande fut en 2005 un partisan zélé du OUI, comme Sark

Il n’y a pas qu’à l’Elysée que l’affaire DSK fait des heureux. Au PS F. Hollande semble émerger comme LE candidat anti Sarkozy. Il faut dire que Hollande, c’est un peu Monsieur Toutlemonde, l’anti flambeur, l’anti combinard… De même il n’est nullement comparable à DSK, figure du libéralisme mondialisé, bête à fric et à sexe.
Hollande serait donc un « moindre mal », celui qui vous repose des lendemains de cuite électorale, des orgies démagogiques auquel Sarkozy nous a habitué. On imagine mal, en effet, F. Hollande, mobiliser les polices de l’Etat pour fureter dans les poubelles des boîtes échangistes (révélé par Le Monde fin mai 2011)...

Ceci dit, la France et la gauche en général ne doivent pas se contenter de si peu.
Un président honnête et effacé c’est peut-être bien, mais cela ne préjuge en rien des qualités nécessaires à la fin de la crise que nous vivons.
En effet, F. Hollande n’a aucune idée neuve, il se raccroche au « programme » du PS, un catalogue creux de promesses vides, des non solutions. Il parle volontiers de la « jeunesse », mais qu’en sait-il réellement ? Même moins vérolé que DSK ou Sarkozy, il ne vit nullement les difficultés de millions de gens.
Il affirme volontiers vouloir une profonde réforme fiscale, mais ne précise rien. Bientôt il sera contre le rackette de la « sécurité » routière sans pour autant préciser, etc. Tout ça, c’est de la communication. Rien de plus, rien de moins. Comme son régime.

Sur le fond, il est euro-compatible ! Partisan du OUI en 2005, aux côtés de N. Sarkozy !
En rien il ne critique les traités européens, monstres libéraux qui ruinent les classes moyennes et condamnent la jeunesse au chômage. Sans plus contrôler notre monnaie, nos frontières et bientôt notre budget, Hollande ne sera qu’un président de plus, dans une France réduite à être un vassal de Bruxelles ou Washington.